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MUTATIS MUTANDIS - MARS 2020 : Conférence CAPEB Ile-de-France & Banque de France Ile-de-France du 13 février 2020

Le 07 mars 2020

Les EDITOS de CBO / Avocats reprennent !

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L’artisanat, première entreprise de France.

Certes, mais comment se porte-t-elle ? La conférence CAPEB Ile-de-France & Banque de France du 13 février 2020 nous éclaire : CBO / Avocats était présent !

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LA BANQUE DE France, hôte bienveillant

A cette question très classique de début d’année, le Directeur IDF de la Banque de France apporte quelques réponses tirées d’une enquête menée en Ile de France.

En Europe, une croissance bien présente mais atone. Cependant, sans surprise, l’IDF concentrant 26% des emplois en France avec 4,8 millions de salarié, tire son épingle du jeu avec une évolution positive de la rentabilité, due potentiellement à un effet CICE s’estompant.

Plus spécifiquement, dans le secteur de la construction (286 000 salariés répartis en second œuvre 53%, gros œuvre 28% et BTP environ 19%) , le gros oeuvre rencontre des difficultés pour se développer : on constate un volume d’activités mais les marges y sont faibles.


LES TEMOIGNAGES TERRAIN !


Pour Sylvain VARROT de Varrot & CO et Président de la commission Affaires Sociales et Economiques de CAPEB IDF, les entreprises ont en moyenne 10 semaines de carnet de commandes ; ce qui est plutôt rassurant.

Pour Robin PELTIER, Artisan à Boulognes Billancourt, un des obstacles récurrents est de trouver du foncier disponible à prix raisonnable. Il déplore une hausse continue des loyers en centre ville. De même, l’élimination des gravats devient de plus en onéreux. Circulation et stationnement viennent, en outre, compliquer l’équation avec le nécessité à terme de renouveler la flotte de véhicules Diésel. A croire que le milieu urbain rejette les artisans.


Thierry LAUREAU pointe le problème de la concurrence déloyale toujours persistante venant d’autres pays européens (Est sans surprise) à travers des travailleurs détachés apparaissant spontanément sur les chantiers et disparaissant aussi vite, le chantier terminé. Un peu plus officiel et encadré, le développement des auto-entrepreneurs et des micro-entreprises moins soumis à des charges comme les entreprises d’artisanat classiques exerce une pression certaine sur le marché.


Encore une fois, les mairies redoutent l’installation d’entreprises artisanales par crainte de nuisances. Pourtant beaucoup de chantiers se trouvent naturellement en ville…Avec ce rejet de Paris et de la petite couronne, les artisans vont développer une clientèle ailleurs et ne souhaiteront plus couvrir la capitale et les communes limitrophes.

Sur la main d’œuvre, on doit réaffirmer que l’on peut décrocher un BAC+5 en étant apprenti. Une réglementation incohérente comme l’interdiction d’utiliser des apprentis en hauteur rend parfois la formation ardue. C’est résolu depuis. A quand la prochaine directive, arrêté, décret venant changer encore les règles ?

POUR ALLER PLUS LOIN: ARTICLE DU MAGAZINE BATI-ACTU

CBP / Avocats accompagne depuis toujours les TPE & PME, les artisans et commerçants qui donnent VIE au milieu urbain.